A Rezé, le palet … présidentielle !
Voici l’article :
Il y a trois ans, le Palet-club rezéen avait posé sa planche près de la cathédrale de Tulle. François Hollande passait par là… Normal ! Un beau souvenir.
L’image n’est plus d’actualité, sinon pour montrer la « normalité » du président Hollande. C’était il y a 3 ans à Tulle. « Nous avions posé notre planche près de la cathédrale pour faire découvrir ce jeu plus breton que limousin », raconte René Leray, le trésorier du Palet-club rezéen.
Daniel Primault, un adhérent de l’association, vit dans une petite ville du Limousin où il a créé une association riche de 12 joueurs. Il revient régulièrement à Rezé participer aux tournois. « Nous allons tous les ans le voir et c’est lors d’une visite que nous avions proposé cette animation dans Tulle. François Hollande passait par là… »
Le club s’intéresse aux jeunes
Beau souvenir pour Daniel Primault ou Claude Verger et quelques autres. Mais le club ne vit pas dans le souvenir. Il est bien dans le présent, même si les vacances vont stopper les activités hebdomadaires. Beaucoup des 66 adhérents ont pris la route. Plusieurs participeront à des tournois nombreux dans la région rennaise.
« Quelques animations se déroulent durant l’été, des soirées familles avec l’Arpej et, les 17, 18 et 19 juillet des journées palets toujours avec l’Arpej. »
Le club en effet s’intéresse aux jeunes. Durant l’année scolaire, chaque mardi soir, à l’école Plancher, une quinzaine de jeunes ont découvert le palet « de manière ludique ».
Avant de jouer sur la planche, les enfants lançaient le palet dans un sabot ou dans la gueule de la grenouille. « C’est un moment de calme et de concentration. Certains ne prennent au jeu. À Ragon par exemple, à l’issue de telles animations péri-scolaires, certains ont fait jouer les parents ou rejouer les grands-parents. La pratique avait sauté une génération. »
« Nous avons aussi participé à la Beaujoire aux deux journées casquettes et crampons. 430 gamins handicapés mentaux ont découvert le palet. »
Trois joueurs rezéens encadraient cette activité. « Les cris de joie des enfants quand un point était réussi ont été des moments de bonheur. »
L’association compte deux handicapés moteurs, dont un joueur en fauteuil roulant. « Pour lui, l’accès à la Robinière n’est pas aisé », regrette René Leray qui par ailleurs ne souhaite pas créer une section spécifique. « Les personnes handicapées souhaitent jouer simplement avec les valides. »
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